mercredi 17 août 2011

Politique: un grand ménage plutôt qu’une séparation

Le changement est un besoin récurrent et très sain en politique. Quand beaucoup de gens veulent un renouvellement, c’est un bon temps pour identifier des valeurs qui guideront le devenir de notre société. J’entends bien sûr participer à cette tâche collective.

Évidemment, toute opinion politique plaît à certaines personnes et déplaît à d’autres… Moi par exemple, j’ai maintenant le goût de sortir du débat entre fédéralistes et indépendantistes. Il aura fallu attendre 15 ans après le référendum de 1995 pour voir apparaître une sorte d’axe conservateur-progressiste au Québec, avec l’élection d’une majorité néo-démocrate au scrutin fédéral du 2 mai. Les nouveaux visages sont bienvenus. L’élection de jeunes députées et députés est rafraîchissante. Aurons-nous l’équivalent à la prochaine élection provinciale? Comme l’intelligence collective a tendance à s’éloigner des extrêmes, il y a des chances que beaucoup de gens avides de changement veuillent remplacer le parti libéral au pouvoir par un nouveau parti à mi-chemin entre libéraux et péquistes. Un grand ménage en somme, sans séparation! 

Plutôt que de chercher à tout prix à provoquer l’effondrement de la fédération canadienne, il vaut mieux à mon avis tirer parti de la situation actuelle. Notamment en achetant localement, en soutenant les projets locaux et régionaux, en appuyant les coopératives, mutuelles, organismes sans but lucratif et groupes communautaires.

La complexité du gouvernement provincial ou fédéral décourage la participation. C’est à l’échelle locale et régionale que les citoyens peuvent s’exprimer en mode créativité. Dans chaque circonscription, une boîte de dialogue électronique permettrait de recueillir les critiques, propositions et recommandations, de manière partisane ou non. Un bulletin présenterait de temps à autre une synthèse des idées exprimées et des suivis.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire