Facebook, par exemple, m’interpelle. Ce feu roulant de «nouvelles» transforme notre manière de nous relier les uns aux autres. Ce nouvel outil change notre façon de penser, de lire, de rédiger, d’illustrer, en un mot de communiquer et d’agir. De vivre même. C’est exaltant de participer en direct à une telle mutation. Je tiens cependant à garder du temps pour la lecture de journaux, magazines et livres.
Dans mon réseau, je réunis notamment des parents, des personnes que j’ai connues par le travail et des gens qui s’intéressent à la politique, au coopératisme et au développement durable. Je rassemble des amis qui parlent français, anglais et espagnol. Une telle diversité implique d’écrire des textes dans les trois langues à des interlocuteurs de cultures différentes. J’apprécie les photos et les renseignements qu’affichent mes «amis» sur Facebook. Eux, apprécieront-ils mes messages?
En apprivoisant ce nouvel outil pour partager des informations et échanger des idées, j’y découvre une grande variété de contenus et d’attitudes, comme dans les rencontres en personne. Qu’ils soient virtuels ou réels, nos rapports demandent de l’écoute et de la tolérance. La prise en compte de la diversité entraîne le respect de valeurs différentes des nôtres, qui viennent bousculer les idées reçues. Facebook pose le défi de l’ouverture d’esprit à ce qui ce qui se distingue de nous et parfois nous remet en question.
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